jueves, 26 de mayo de 2011
Autres Directions
Nouveau signe d’un attachement tenace à la nature, El Extasis De Las Flores Pequeñas proroge la poésie ensommeillée de La Siesta Del Ciprés, porte un regard tendre sur ce passé où Federico Durand arpentait les espaces verts avec ses grands-parents. Avec mesure et délicatesse, l’Argentin façonne des textures engourdies qui renvoient aux frêles divagations de Chihei Hatakeyama lorsqu’elles occupent l’essentiel de l’espace (Atardecer En Las Montañas), capte des fragments de nature dans ce qu’elle a de plus paisible, récupère des tranches de vie évoquant autant les jardins d’enfants que les portraits de famille fanés. Une guitare, un piano, que les épreuves du temps ou les passages sur bandes magnétiques auront pris soin d’éroder, esquissent des mélodies simples et ajourées, hésitantes et chargées de nostalgie, comme peuvent l’être celles de Bexar Bexar ou Colleen. Avec pareils rapprochements, la fragilité et l’humilité sont immanquablement au rendez-vous. Et la promesse d’une caresse tenue.
Sebastien
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Thank you very much,
Federico